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Presse encore





Tréffiag'art : l'expo des artistes locaux est ouverte

Seize artistes locaux, amateurs ou professionnels, présentent leur travail, ensemble, à la mairie. L'exposition met en avant une large palette de talents : peinture à l'huile, acrylique, aquarelle, laque sur bois, photo, sculpture et patchwork. L'association des amis du Lesconilois Youen Durand, disparu en 2005, a aussi accroché aux cimaises de la salle du conseil de grands tableaux composés de coquillages.
Tréffiagat'art, du 15 juillet au 16 août, aux horaires d'ouverture de la mairie, 1, rue de Trouidy.


Youen Durand dans les médias




Il y aurait beaucoup à dire sur l'image de Youen donnée par les médias "parisiens".  Dans cet article il lui manque une jambe !!! Pourquoi ne pas s'en tenir à son oeuvre ? ne suffit elle pas à le définir ??? 

Vernissage à Treffiagat

Claudine Durand et Mireille Durand

Michel Le Berre Claudine Mireille MCDurand Marie Thérèse le Berre

les femmes de Youen , manque Danielle

Trois Durand !!!



Vernissage simple , chaleureux, sans prétention tout ce que j'aime .... 

Pour Youen

paru dans le catalogue de l'exposition Mycellium à Auberive " Génie savant, Génie brut "

Exposition à Treffiagat

eh oui on y croyait plus mais ça existe une municipalité accueillante pour les artistes !!! Un mois dans une salle de la mairie, sans contrepartie , financière ou de permanence !!! 

L'occasion unique de voir ces deux tableaux prêtés par la famille de Youen , déçue que rien ne se passe à Lesconil !!!


le ballet aquatique

la parade du paon
Celui là est un des plus beaux, à voir absolument !!! une régularité dans la symétrie des formes, des couleurs , une composition impeccable . Un art qui atteint son apogée , bouleversant ...... 

En bonus .....cinq de mes sculptures et des collages de Christian ...la fête quoi !!! plus d'autres artistes très intéressants.... une exposition à voir et à faire voir !!!

Sur une photo de Felix le Garrec






Benaize aurait dit ma grand mère
A l'aise Breiz dirait on maintenant

Elle est au cœur de la photo. Elle a du cœur à l'ouvrage.
Son cœur de mère, son cœur de femme qui ravaude les mailles de la vie, de cette vie de labeur - labour en breton - et de subsistance.
Labour pour dire, le travail de la terre, de la mer, de l'accouchement.... ma grand mère ne disait pas «j'ai du travail» mais : « j'ai encore de la besogne « version féminine du mot besoin …...
Chose rare aujourd'hui, la photo montre aussi un CORPS à l'ouvrage.
Un corps tout entier .
Des pieds à la tête, plongée dans le filet, qui s'étend autour d'elle comme un pétale géant, sa coiffe est un pistil, ses bras, ses mains, les étamines, ses épaules larges, ses hanches lourdes sous le jupon en font une fleur des dunes âpre et sauvage .
En ce temps – là, le corps était l'outil premier et malgré l'usure, nous restions coquettes et fières.
Qu'importe s'il fallait se lever matin pour s’apprêter.
La coiffe, c'était nous, notre histoire, notre pays, notre langage.
C'était dire à la mer, au champ, à l'usine : nous sommes et nous restons maîtresses de nos corps même en le louant pour quelques sous.
La finesse de nos dentelles affirment, haut et fort , le besoin humain de beauté, de création, d'art pour subsister au delà de l'effort qui travaille les corps.
La beauté de nos calvaires, de nos chapelles, la beauté de nos paysages, de nos costumes, de nos chants, de nos danses … c'est parce que nous avons compris cette nécessité essentielle .
Nous sommes toujours là et pour toujours..... grâce soit rendue au photographe....